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Blackbird

31 juillet 2009

Vidéomaton - Oasis

   Nouveau concept : 1 envie, 4 vidéos à la suite, Amélie Poulain's style !

   Alors, les deux premières, d'excellents souvenirs des deux concerts donnés au Wembley Stadium. 'Don't Look Back In Anger', entièrement chanté par le public ("he didn't sing a fuckin' word of the song !" dixit mon voisin anglais). Comme sur la première vidéo, vue du rang 45, c'est à dire tout en haut du stade, c'était vraiment hyper impressionnant et l'on se dit que l'on aura jamais ce genre d'émotion et de frissons en France. Deuxième soir, en fosse, autre ambiance avec un magnifique 'Whatever' qui a surprit tout le monde.

   Quelques jours plus tard, mais sans moi, les Gallagher jouent au Roundhouse de Camdem et le show a été à la hauteur. Liam en trés grande et fucking forme, ce qui donne droit à un splendide 'Champagne Supernova' et un 'Half The World Away' de toute beauté. Admirez, la réalisation est soignée !
   en bonus : le bootleg à télécharger ICI

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23 juillet 2009

Dour Festival 2009

15990

Le Dour Festival, c'est la vie (copyright) !

Enfin bon, faut pas déconner non plus, j'inclus bien sûr les toilettes VIP, les douches non collectives, le camping calme et le bracelet n°10 des bénévoles qui nous permettait d'aller n'importe où !

Les deux premiers jours n'ont pas été trés folichon. J'ai mis un peu de temps à m'habituer à l'ambiance, les horaires, le manque de sommeil, le temps variable et tout ça mais j'en ai doublement profité les deux derniers jours.

Jeudi :
Réveil matinal pour s'occuper d'une première scène où personne ne joue encore, premiers symptômes d'insolation/manque de sommeil/de nourriture ... ça commence pas terrible cette histoire.

Entendu de loin Joe Gideon & The Shark, ça avait l'air bien.
Mais je bossais en même temps sur la Last Arena pothe_asteroids_galaxy_tour_98_ur The Asteroids Galaxy Tour. Le groupe avait l'air crevé et la petite chanteuse blonde un peu contrariée (normal, on apprend dans le Bullshit du lendemain qu'elle s'était fait volé sa valise). Du coup, j'ai trouvé le set moins bien et moins dynamique qu'à l'Aéronef. Le public dansait quand même mais je m'attendais à une ambiance plus folle. Mais visiblement, la pub iTunes n'a pas eu le même effet en Belgique qu'à Lille.

Jim Jones Revue : aperçu uniquement en fin de concert et vu l'état de leurs vêtements dégoulinants et de leur brushing tombant, ils ont dû assurer.

[pause sieste un peu méritée, à l'ombre parce que cette première journée fût chaude.
du coup, j'ai raté la curiosité de la prog : l'enchaînement Les Fatals Picards et Pascale Picard ]

Cocoon : incroyablement chiant

Le reste de la prog ne m'interessait pas du tout. Le gros avantage du festival, c'est que, vu l'étendu et le nombre de scènes, si tu détestes Tryo, tu peux facilement vivre sans t'apercevoir qu'ils existent (mise à part le fait que leur staff squattait littéralement les loges de la Last Arena).
Je me suis occupée d'un truc électro, c'était bien relou, ils sont trois sur scène mais il faut gérer leurs quinze potes assoiffés par derrière.

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Vendredi :

Première mission de la journée : Last Arena pour la journée "métal". Difficile de différencier ces gros bras tatoués et barbus des uns des autres et de leur expliquer que les bières n'arrivent qu'à 18h. Mais globalement, ces gens sont trés cools et peuvent boire du coca.

Starving : un groupe électro-rock avec une chanteuse sexy, ça devrait plaire aux gars. Sauf que je suis une fille, ça tombe mal.

Au Revoir Simone : la bonne blague, des cheveux qui appuyent sur des touches. Au Revoir Mesdemoiselles, c'est le cas de le dire.

Crochet pour les WhoMadeWho que j'avais détesté il y a deux ans mais qui ont visiblement laissé tombé les combis dorées pour un déguisements de mormons amiches. Cool mais ça ne m'interesse toujours pas.

Découverte des méthodes de management à la japonaise avec les Tokyo Ska Paradise Orchestra, c'est assez sportif, il vous faut une petite dame qui coure partout, tout le temps et un gros tourbus. Pas compliqué. Et à cause de Babylon Circus dont je devais m'occuper (mais dont je ne me souviens plus trés bien bizarrement, premier blanc du week end), j'ai raté Trail Of Dead qui apparemment été géniaux.

Premier groupe mythique à ne pas manquer : Killing Joke. killing_joke_32_Le leader ne paye pas de mine mais j'ai bien enjoyé. Pas si bourrin que ça finalement.

Crochet par Animal Collective sous la contrainte. Vu Panda Bear torse nu ... mouais rien à dire. Je crois que je suis restée juste pour l'intro, mais je ne comprend toujours pas comment on peut faire de la musique avec des draps qui s'illuminent.

Et puis, d'façon, j'avais un date avec Mercury Rev et son manager un peu exigent. Vu partir en trombe le chanteur dans une navette alors que le reste du groupe était encore sur scéne. Et puis j'ai supporté ShameBoy pendant une heure sous la pluie. Visiblement c'est assez connu en Gelbique mais moi j'ai eu l'impression d'écouter le même morceau pendant une heure.

Aprés deux jours pas vraiment épatant et une envie de décéder en rentrant à la tente sous la pluie, les deux autres jours ont relevé carrément le niveau ...

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Samedi :

Grosse partie de la journée passée à la Petite Maison Dans la Prairie avec son régisseur plutôt miam (avec LA coupe de cheveu du festival c'est à dire une espèce de coupe iroquoise/Esser/bonnard ... faut vraiment que je trouve un terme percutant pour cette beauté capillaire).

Découverte d'I Like Trains ou J'Aime les Trains pour les francophones. Assez sympa mais je n'ai pas eu trop l'occassion d'apprécier vu qu'il fallait que je gére quelques petites galères concernant les Dodos qui ont eu une patience de dingue et dont le manager a été trés cool.

Les cinglés d'O'Death ensuite. Toujours hyper cool ce mélange de punk et de country. Sensation de faire pour la première fois un concert pleinement et donc d'entrer vraiment dans le vif du sujet. Message perso au batteur : "i'm kiffing your haircut" (coupe iroquoise/Esser/bonnard oblige ... faut vraiment que je trouve un terme percutant pour cette beauté capillaire :).

Suivage de troupe en direction d'une autre tente pour Esser. Je ne connaissais absolument pas mais ce fût sans doute ma plus belle découverte. Le petit gars est attachant, assez dynamique et donne l'impression de vouloir descendre dans la fosse et être au plus près de nous. Bref, il plait aux minettes (coupe iroquoise/Esser/bonnard oblige ... faut vraiment que je tesserrouve un terme percutant pour cette beauté capillaire). Mais moi je le vois plus comme un petit frère que je n'ai jamais eu (le consoler quand il vient de se faire plaquer, faire les magasins avec lui) tout ça ... bref. La première moitié du set est vachement rock ce qui me plait bien. Puis, on entend au fur et à mesure ces différentes influences diverses et variées : plus de samples électro, de rythmiques ska/reggae, l'intro au piano à la Rabbi Jacob etc... trés frais, parfait guilty pleasure pour l'été.

The Dodos : Moi qui les avait vu à deux, j'ai été surpris de voir qu'un troisième compagnon s'était imposé entre le talentueux batteur et le guitariste, un type jouant du vibraphone et surtout des cymbales (vu que le batteur n'en a quasiment pas sur son drumkit). Du coup, j'ai un peu moins aimé. J'ai trouvé que leur complicité et simplicité d'antan avait disparu. A confirmé en essayant d'écouter le dernier album et à la rentrée au Grand Mix.

Et puis, pas le temps de s'attarder, ils m'ont déjà fait rater 30 min de Gong.
Et là, mon dieu, le trip au sens large du terme. Du space rock sixties comme on n'gong_15_en fait plus, avec de vrais instruments. Je connaissais un peu de réputation mais je n'avais jamais réussi à écouter sérieusement. Sur scène, des visuels psychés totalement barrés, une bande d'illuminés contrebalancant avec une rythmique un peu sérieuse : le leader en pyjama et tee shirt "Nobody knows i'm a lesbian" ou pour le final, en combi blanche, il est accompagné de sa sorcière du troisième âge. Ces gens sont toujours bloqués aprés Woodstock c'est beau à voir. Et ce fût un plaisir de serrer la main à une légende et d'écouter quelques anecdotes rigolotes et touchantes. Bref, je ne sais pas quoi dire concretement, fallait juste y être pour comprendre.

Aprés ça, pause boulot sur la Red Frequency squattée ce jour là par différents groupes de reggae sauf je me retrouve à faire un peu la garderie des rastas men qui viennent en famille et que finalement, je discute batterie et autre avec le batteur de Gojira qui s'échauffe, trés sympa.

Retour à la Petite Maison dans la Prairie pour I'm From Barcelona. Sauf que la mayonnaise ne prend pas cette fois, peut être parce que je n'étais pas dans la fosse et parce qu'un suédois qui n'est pas content parce que les bouteilles tardent à venir, c'est tout de suite moins sympa.
Mais heureusement, un mystérieux (et hooooot) et drunk, et sans bracelet belge prénommé Pieter (ou Pétaire mais en belge quoi, ça ne s'invente pas), nous a bien fait rire jusqu'à ce qu'il se fasse jeter. Si vous l'avez croisé, on aimerait bien avoir de ces nouvelles.
Fin de soirée extra avec un concept qui tue : Ullmann Kararocké : un backing band, un animateur qui n'hésite pas à se mettre complétement à poil (pour la chanson des Red Hot mais la chaussette n'a pas tenue bien longtemps), et des poivrots qui viennent chanter du Rage Again The Machine, Oasis ('Wonderwall' quasiment meilleure qu'à Wembley) et aprés j'ai du mal à m'en souvenir.

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Dimanche :

Lendemain difficile pour la petite loge provisoire derrière la scène de la Magic Tent : visiblement le batteur de Sepultura casse des vitres quand on n'ouvre pas la porte assez vite et d'autres DJ aiment taguer les tables.
Bref, il est 13h du matin et les oreilles saignent déjà à l'écoute de la cover de 'Killing in the name' (LA chanson du festival) massacrée par un obscure groupe bruxellois Alpha 2.0.

Toujours à une heure trop totive (ben oui, l'inverse de tardive), les Californiens de Sleepy Sun jouent heureusement sous tente. J'avais un peu écouté l'album en bouclsleepy_sune avant de venir donc inutile de dire que j'étais au taquet. Sur scène, 6 néo hippies (2 guitaristes, un bassiste, un batteur excellent, un chanteur à moustache hyper charismatique et une chanteuse à la voix magnifique et totalement habitée). Ils font donc dans le psyché, des chansons qu'ils interprétent et investissent à 300%, des breaks et silences encore plus poignants que les montées de guitares. D'ailleurs, je m'attendais à un son plus bourrin, lourd et à plus de guitares mais en fait non, tout est basé sur la batterie et le chant. Bref, un truc de fou, où le chanteur réclame que l'on touche son karma ... message que l'on a pris au pied de la lettre bien sûr et concrétement ça ressemblait à une série de hugs. Ils ont été tellement cools qu'ils nous ont offert leur CD. Malheureusement, ils jouaient le même soir dans un autre festival à Gand donc ils ont dû partir assez vite. Mais ils vont revenir en novembre pour les ATP.

Groupe suivant : Amazing Baby, amis de MGMT & co si j'ai bien compris ... C'était vraiment pas marquant. Et en plus, ils n'ont joué que 35 min sur l'heure disponible. Ils préféraient faire un million de photo d'eux sur le tracteur garé derrière la scène.

Autre groupe sur la scène trés hype de la Magic Tent : Naive New Beaters. En un mot comme en mille : CNTPMSP ("ça ne touche pas ma sensibilité personelle" pour les nuls). Et puis ces pulls de grand mère et ces chapeaux ridicules, je dis un grand NON.

Grand écart, direction ma Petite Maison dans la Prairie d'amour pour le fameux Bob Log III. L'un des organisateurs du festival me présente l'énerguméne, il est en costard et a déjà son casque sur la tête, difficile de savoir ce qu'il regarde quand on lui parle. "Welcome on Earth, we have oxygen, water and beer". Et puis, tout à coup, on me dit que Jon Spencer arrive avec sa femme ... ah ben oui, c'est lui, je le reconnais grâce à sa petite taille. Je n'ai pas bien tout compris pourquoi il était là (sa femme joue dans un bob_log_IIIgroupe en rapport avec Bob ou un truc comme ça). Enfin bref, on s'en fout, juste pour dire que j'ai passé une partie du concert à côté de Jon Spencer. La classe ! Sinon, Bob Log, l'homme orchestre, est un cinglé, vraiment. Au bout de la première chanson, il arrache son costume pour faire apparaitre sa combinaison dorée. Le public était en transe, vraiment. Des dizaines de slammeurs, des pogos de dingues, des types à la barrière toute langue dehors et qui sautaient comme des cabris. Un son et une musicalité incroyable, vraiment. Sa guitare toute rafistolée a un son unique, un pied pour actionner la grosse caisse, l'autre pour une cymbale/tambourin. Quand le public est vraiment chaud, il appelle deux filles à venir sur scène et là, c'est devenu carrément hooooot, vraiment. Imaginez deux nanas excitées sautant sur ces genoux pendant qu'il continue à jouer. C'est un peu la magie du blues qui opére. Et l'heure de set et fini, c'est pas grave, il continue à jouer jusqu'à ce qu'il est atteint la loge haha ! Ensuite, quand il enlève son casque et met ses lunettes de geek, le mythe s'effondre un peu.
horrors
Enchaînement de la mort qui tue, direction The Horrors : c'était bien pour un cover band de Joy Division :) Désolée, mais à la base, leur dernier album ne m'a pas transcendé, j'entendais trop les influences tout ça. Mais au bout de quelques chansons, cette sensation a disparu et je peux maintenant dire qu'ils ont quand même quelquechose ces petits. Faris est assez interessant à regarder, soit il s'ennuie grave, soit il parait interprété avec conviction. Le batteur est excellent, le bassiste rigolo même s'il ne sourit pas. Bref, plutot convaincue ! Grand moment groupiesque en backstage quand une gamine de 15 ans a réussi à s'approcher d'eux et a fondu en larme en les voyant.

Ensuite, Jamie Lidell sous la pluie, pareil CNTPMSP

Puis d'autres trucs électro qui me sont passés sur le corps comme une petite bise. Je me suis étonnée moi même, j'ai survécu à deux heures en tout, sans avoir songer au suicide, c'est un exploit personnel.
Inutile de dire que le retour à la vraie vie fût difficile ... mais vivement les Nuits Secrètes que ça recommence !!

photos : Julien Marcjan pour Lille La Nuit
Tim Broddin / Joachim Beckers pour Wannabes

vidéos : Mons Television

10 juillet 2009

Sweet Tea

Sweet_tea

   Que font Alex Maas (leader des Black Angels) et Erika Wennerstrom (chanteuse du groupe Heartless Bastards) quand ils se croisent dans les rues d'Austin, Texas ? Et bien, ils décident de mêler leurs incroyables voix et d'enregistrer quelques covers sous le nom de Sweet Tea. Et qu'est ce que ça donne ? Un magnifique duo, dans la veine de celui de Johnny Cash et June Carter. Deux titres sont pour l'instant disponibles : 'If I Were a Carpenter' de Tim Hardin, interprété ici de façon carrément psychédélique et 'Crazy Arms', un classique de la musique country.

   à voir : 'If I Were A Carpenter' version originale avec Tim Hardin / version country par Johnny Cash & June Carter / version varietoch avec Bobby Darin / version wok'n'woll avec les Small Faces / version acoustic et chevelue avec Robert Plant
   'Crazy Arms' l'originale by
Ray Price / version piano déjanté avec Jerry Lee Lewis / version féminine avec Patsy Cline.

26 juin 2009

RIP Sky Saxon

Sky_Saxon

   Mourrir, c'est moche. Mourrir le même jour que le "king of the pop", c'est encore plus moche. Le vétéran de la scéne garage américaine est décédé ce 25 juin 2009 alors qu'il était encore passé récemment à Paris. Je me souviens avec émotion du reportage d'Arte dans lequel on découvrait la personnalité déjantée du Monsieur.

   à revoir : les mythiques riffs de 'Pushin' Too Hard' et la coolitude de 'Can't Seem To Make You Mine'
   à lire : un joli hommage du groupe Golden Animals sur leur myspace

credit photo : Mark Berry

9 juin 2009

"Neil Young will never die" - Zénith, Paris - 4 Juin 2009

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   Waouh, j'ai vécu ce soir probablement l'un des meilleur concert de ma vie, ni plus ni moins. Et pourtant, on ne peut pas dire que je sois une "fan" absolue du Loner, connaissant surtout les grands tubes de sa longue carrière et ne sachant pas trop à quoi m'attendre du personnage. Et puis, il y a eu ce coup de folie il y a quelques mois qui m'a fait débourser la somme astronomique de 58€ pour une place en fosse. Oui mais voilà, Neil Young est une légende, il faut en profiter tant qu'il est encore en force de tourner.
   Donc voilà, ce jeudi, devant le Zénith, pour un concert sponsorisé par Nostalgie, a être entouré de vieux brisquards pour la plupart mais avec quelques membres de notre génération quand même.

   Première partie de choix : Laura Marling que je voulais voir depuis longtemps. Elle est comme je me l'imaginais, toute mignonne, complétement flippée mais charmante. Elle n'a joué pratiquement que de nouvelles (et prometteuses) chansons hormis 'Ghost' et le splendide 'Alas I Cannot Swim', accompagnée de quelques discrets accompagnements (violoncelle, batterie, piano). Mais c'est encore sur les deux morceaux acoustiques qui cloturent son court set que la blonde nous séduit pleinement de sa magnifique voix.   

   Puis, installation des derniers détails sur scène par plusieurs roadies trés pro (qui vont même jusqu'à mesurer la hauteur du micro du Loner). Au bout d'un long moment, Mr Young arrive enfin sur scène et le set démarre doucement avec 'Love And Only Love' juste le temps d'admirer la scénographie recherchée (de vieux projos, un totem indien, un téléphone rouge, de belles guitares, un vieux piano, des amplis de la taille d'une armoire etc) et ce qui marque tout de suite c'est la forme olympique du "Papy" et la dévotion du public. Puis, un accord mythique annonce le 'Hey Hey, My My (Into The Black)' joué certes au ralenti mais qui n'en perd pas pour autant la symbolique des paroles ("Rock and Roll will never die"). 'Everybody Know This Is Nowhere' calme un peu le jeu et permet de chanter du "lalala" pendant un moment. Puis arrive le trés attendu 'Pocahontas' (frissons n°1). J'avais découvert cette chanson reprise par Johnny Cash sur le coffret Unearthed et je la redécouvre totalement en live ce soir. La rythmique est différente et la slide donne un côté trés nonchalant et réussi. 'Cortez The Killer' grande chanson que je découvre aussi quasiment en direct, vraiment impressionnante, applaudie de nombreuses fois. On enchaîne vite avec un 'Cinnamon Girl' d'anthologie où l'on voit Neil Young s'approcher de notre petit groupe de filles pour nous provoquer sur le côté gauche de la scène en mode guitar-hero à coup de poses et de regards qui tuent ... la température est montée d'un coup et je ne m'y attendais pas du tout.
   Frissons n°2 pour 'Mother Earth', Papy se retrouve seul au fond de la scène, harmonium et harmonica je suppose parce que je vois qu'une petite touffe de cheveux blancs dépassant d'un ampli qui gache la vue. Mais peu importe, l'interprétation et la simplicité de la chanson me touche profondément. S'en suit une phase plus acoustique et tranquille avec entre autre 'Don't Let It Bring You Down' magnifiquement réarrangé, 'Goin' Back' sublimé par les choeurs, notamment, de sa "lovely wife Pegy Young".
   Et là, malgré tout ça, le Neilou va continuer a nous impressionner avec l'enchaînement de la mort : l'indispensable 'Heart of Gold' bien sûr et à ma plus grande jolie, le splendide 'Old Man' à peine modifié, joué comme en 1971, et qui fait chaviré tout le public qui chante tout au long de la chanson. J'ai rarement vécu une si belle communion entre un artiste et un public (frissons n°3). 
   Troisième partie du show, la guitare électrique est de retour pour une partie nettement plus wocknwoll avec le seul et unique morceau issu du dernier album "Fork In The Road" : 'Get Behind The Wheel' est clairement un titre à écouter les cheveux aux vents sur la route 66 même s'il parait assez faible à côté de l'hymne 'Rockin' In The Free World' qui met le feu aux poudres et qui fait pogoter les plus jeunes. D'autant que ce coquin de Neilou fait durer le morceau indéfiniment en fintant plusieurs fois la fin du morceau.
Et là, Papy se décide quand même à faire une pause au bout de deux heures de show déjà. On fait descendre un espéce de pigeon-clavier du plafond (il faut le voir pour comprendre) et c'est parti pour plus de 10 min de 'Like a Hurricane' qui est, certes, une bonne chanson mais qui est un peu trop gentille pour une fin. Et donc, Dieu a entendu mes prières et tout le monde est ravi de chanter l'une des plus belles chansons des Beatles 'A Day In The Life' qui fini dans un délire de larsen où l'on voit Neil Young arracher une à une ces cordes et les frotter contre le manche, tout en jouant avec l'ampli. Assez inexplicable, il faut le voir pour y croire. Non, Neil Young en 2009 n'est définitivement pas mort !


  setlist compléte : Love And Only Love / Hey Hey, My My (Into The Black) / Everybody Knows This Is Nowhere / Pocahontas / Spirit Road / Cortez The Killer / Cinnamon Girl / Mother Earth / Don't Let It Bring You Down / Goin' Back / Comes A Time / Heart Of Gold / Old Man / Mansion On The Hill / Get Behind The Wheel / Rockin' In The Free World // Like A Hurricane / A Day In The Life  (source)

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29 avril 2009

First Communion Afterparty

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   Prenez les guitares du Brian Jonestown Massacre ('2CB'), le tambourin de Joel, le côté dansant et fun des Dandy Warhols, l'influence de Jefferson Airplane, les voix masculines et féminines des Morning After Girls. Ajoutez une pincée de musique qui fait voyager en Inde ('Green Turns To Gold') et vous obtenez un nouveau groupe au nom qui tue : First Communion Afterparty. Cette joyeuse bande est originaire de Minneapolis et l'auteur d'un album avec un autre nom qui tue : "Sorry For All the Mondays and To Those Who Can't Sing".

   à écouter : session live pour Minneapoliscast
   à acheter : l'album sur
myspace ou CDBaby

17 avril 2009

Pocahaunted

pocahaunted

   Vous avez du mal à vous endormir le soir mais pas envie de dépenser des fortunes en pseudo albums de relaxation chez Natures & Découvertes ? Alors, écoutez ce mini LP "Passage" de ce duo californien Pocahaunted. Un vrai trip psyché et incantatoire réellement apaisant et planant.

12 avril 2009

Live de la Semaine - Peter Doherty

peter_doherty_copenhagen

credit photo : Tom Spray

   En attendant le concert au Théâtre Sébastopol de Lille, voilà un bon enregistrement d'un récent concert acoustique et solo de Peter Doherty à Copenhage du 09 avril dernier. La setlist est assez "vieille époque" : elle laisse de côté les nouveaux morceaux (peut être difficilement jouables seul à la guitare acoustic) mais reprend les grands succés des Libertines et ses plus anciennes compos personnelles. Quoiqu'il en soit, j'aime beaucoup le clin d'oeil Johnny Cash de l'intro (ouverture sur 'Hey Porter').

  setlist : Intro / Can't stand me now / Smashing / Death on the Stairs / What a Water / Love Rain O'Er Me / Dilly Boys / Time for Heroes / Lady, Don’t Fall Backwards / The Ballad Of Grimaldi / Palace of Bone / Tell the King / For Lovers / Up the Bracket / Ha Ha Wall / Back from the Dead / Albion / Fuck Forever

   à télécharger : Flac sur Dimeadozen ou mp3 sur ce blog
   à voir : 2 magnifiques sets de photos sur Flickr : Tom Spray et Jakob Vølver

8 avril 2009

News

   Une poignée de singles envahissent la toile annonçant l'arrivée d'albums plus ou moins attendus. Un petit récap' ne fait pas de mal :

   * The Heavy - 'Oh No! Not You Again'
Souvenez vous, cette bande de Brighton nous avait offert l'album le plus soul et le plus sexuel de l'année 2007. Ils sont de retour avec un album qui sera assurément rock'n'roll à l'image du tonitruant 'Oh No! Not You Again'
   à télécharger sur : NME

     * The Noisettes - 'Don't Upset The Rhythm'
The Noisettes, eux semble avoir viré vers une disco-électro-funk à la mode mais qui ne me plait guère.
   à voir sur : myspace

   * Kasabian - 'Vlad the Impaler'
Même chose chez les Kasabian, un single qui fait peur, quoiqu'addictif au fil des écoutes.
   à voir sur : kasabian.co.uk

   * The Black Angels - 'Drone (in G# Major)'
Un nouveau morceau posté sur leur page myspace, un air de déjà entendu (notamment avec la drone machine de "Passover"). L'album est en cours d'enregistrement à Los Angeles et est prévu pour l'automne.
   à écouter sur : myspace

   * Wolfmother - 'Back Round'
Du groupe qui a cartonné en 2006 avec leur excellent premier album, il ne reste que le chanteur chevelu qui hurle comme Jack White. Mais les guitares sont toujours là, le batteur semble encore meilleur et le hand banging toujours de rigueur.
   à télécharger sur : wolfmother.com

    * Bob Dylan - 'I Feel A Change Comin' On'
Voilà que Bobby va nous pondre un album avec de l'accordéon dedans ... mince, je suis déjà trop loin pour l'entendre. Et puis, je préfére écouter The Felice Brothers (toute ressemblance vocale n'est pas fortuite)
   à écouter sur : bobdylan.com 

   * Neil Young - 'Johnny Magic'
Un autre "papy" qui devrait arrêter de faire des albums ... sauf que lui, en live, il vaut le déplacement (j'ai ma place pour le Zénith de Paris wouhou !)   
   à voir sur : neilyoung.com

6 avril 2009

Chanson du jour

   Il parait que c'est le groupe d'un acteur plus ou moins connu et que ça ressemble à du Arcade Fire du pauvre, mais peu importe. J'aime beaucoup l'extrême simplicité de cette chanson, la chorale gospel qui fait "choubidou bidou", le côté trés triste et solennel qui alterne avec des passages plus joyeux et entraînants, le décorum du clip, le nom du groupe (Dead Man's Bones) etc

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